Textes de poesies
19 Octobre 2024
Les mots dans Montpellier, Atelier 16. 2024.
Avec les rimes imposées placées exactement dans l’ordre donné
Sous le grand chêne,
Qui domine la plaine,
Il me dit assieds-
Toi, repose tes pieds,
Face à cette brume écumante,
Devant cette nature dormante.
Regarde combien il est obscur,
Ce ténébreux azur,
Il est encore si sombre,
Que grandes sont les ombres.
Le soleil a ses rayons,
Qui frisent l'horizon,
Sur l'Église gothique,
En apparence rustique.
Il y a cette musique dans l'air,
C’est le vent qui fait concert,
Elle court indifférente,
Parmi les herbes errantes.
Au cours de ses transports,
C'est l'âme des morts,
Que l’on va perdre de vue,
Dans la vaste étendue.
Au soleil couchant,
Patiemment, attends,
Tu vois ces chaumières,
Toutes ces âmes chères,
Qui vont alors s’envoler,
Dans la plaine dépeuplée.
Des vies s'achèvent,
Lorsque le vent se lève.
Ce fait n'a plus cours,
Quand arrive le jour,
Alors on voit la clairière,
Dès que le soleil l’éclaire,
C'est un vaste désert,
Perdu dans l'univers.
Nous vivons sur une sphère,
Faite d’eau et de terre,
Regarde donc les cieux,
De tes propres yeux.
A la réflexion aspire,
Vraiment, si tu le désires,
Alors tu verras l'amour,
Au cours de ce séjour.
Et ce sera ton aurore,
Et tu diras encore,
Tu penseras à toi,
Tu penseras à moi,
Tu reverras la prairie,
Et sa plaine flétrie,
Le chêne dominant le vallon,
Caressé par l’aquilon.